Affiche Vanda

Le testament de Vanda (2021)

Affiche Vanda

Dates

2021 : Résidence de création au Théâtre Mansart.

Création

Juin 2021

22 au 24 / Besançon (25)
19 & 20 / Pernand Vergelesses (21)
12 / Flavigny sur Ozerain (21)
11 / Lux (21)
09 / Saint Claude (39)
08 / Dole (39)
07 / Salives (21)
06 / Sainte-Colombe-en-Auxois (21)
01 et 2 / Dijon (21)

Mai 2021

31 / Dijon (21)
30 / Brochon (21)
26 / Poligny (39)
27 / Fontain (25)
08 / Pesmes (71)

 

 

Écrit sans ponctuation, comme dans un unique et dernier souffle d’agonie, le poème déroule la parole de Vanda, femme sans doute originaire des Balkans, femme immigrée, femme seule avec son bébé « Belette », dans un centre de rétention, en France. À sa « Belette », elle ne laissera pas de nom, perte d’identité nécessaire pour se « fondre dans la masse d’ici », Vanda livre ses souvenirs à l’enfant endormie, la tragédie d’une jeune vie que les hommes seuls savent salir. Et c’est le cri prolongé de la Mater Stabat Furiosa (du même auteur) qui « se tient debout et ne veut pas comprendre » la violence des hommes, leur soif de guerre, leur intolérance infinie. Des textes pour la scène, parmi tant d’autres aujourd’hui, qui soulèvent les questions d’actualité, celles de la guerre qui anéantit l’individu, de l’identité perdue, de la fuite, de l’impossible intégration, du refus de cette violence faite à celles et à ceux qui n’ont pas choisi de combattre l’Autre.

"Déjà qu'elle n'avait plus de larmes tu sais ce que je crois Belette je crois que tous les hommes naissent avec une provision de larmes le même nombre prévu pour tous et il y en a qui ont vite fait d'épuiser leur stock ménage tes larmes Belette ne gaspille pas on a tous une obligation de malheur et les larmes sont la seule chose douce qu'il reste dans le malheur."

Extrait du Testament de Vanda, éditions Les Solitaires Intempestifs (2009)

Crédits

Mise en scène Julien Barbazin
Auteur Jean-Pierre Simeon
Son Antoine lenoble
Scénographie et Lumière Douzenel
Affiche Jean-Marie Carrel
Photos July Bretenet

Avec Emmanuelle Veïn

Avec le soutien de la Ville de Dijon, du département de la Côte d'or,  du Théâtre Mansart  et du Festival de Caves.

"Le devoir de l'art est de fracasser les consciences" L. Calaferte