Du 31 MAI au 07 JUIN à Dijon & Côte d’Or
Du 31 mai au 7 juin, Les Souterraines (ex-Festival de Caves) font étape en Côte-d’Or.
Invitation à descendre les marches, à la découverte du théâtre « souterrain », en collaboration avec la Cie Les Écorchés.
Au programme : 7 spectacles, 13 soirées, de Dijon à Pernand, de Lux à Sainte-Colombe-en-Auxois et Lantenay.
Calendrier pour Dijon et Côte d’Or
Calendrier Global
Tous les détails sur les spectacles et autres dates du 08 mai au 08 juin partout en France sur le site WWW.LESSOUTERRAINES.FR
Principes de fonctionnement
Les lieux sont tenus secrets jusqu’au soir de la représentation et vous seront communiqués lors de la réservation.
Nous vous y accueillerons 30 minutes avant le début du spectacle.
Le nombre de spectateurs est limité à 19 (réservation indispensable).
Réservation indispensable !
sur le site, www.lessouterraines.fr ;
par mail, contact.lessouterraines@gmail.com ;
par tél. 06 18 32 53 77.
Tarif : de 8 à 13 €, sauf Prémices : Bras de fer (31 mai et 1er juin), Et soudain les poules se mirent à chanter (6 et 7 juin), participation libre.
LES SPECTACLES
BRAS DE FER
À Dijon les 31 mai et 1er juin (18 heures)
en forme de Prémices, Bras de fer, d’après J’ai tué – J’ai saigné de Blaise Cendrars, mise en scène Léa Hübner/Cie Commovere, avec Caroline Figuiera, musique Nicolas Verhaeghe. Bras de fer nous transplante dans un corps bringuebalé au front et à l’arrière, tantôt meurtrier tantôt meurtri. Histoire d’un bourreau blessé, ou comment le patriarcat maintient ses enfants sous son joug, les façonne à son image et finit par les tuer. Les mots de Cendrars résonnent comme une déflagration.
Ce spectacle est présenté dans le cadre des Prémices, au programme des Souterraines, proposition faite à de jeunes artistes d’expérimenter la mise en scène dans un espace singulier : la cave.
L’ART DE PÉTER
À Dijon le 3 juin (20 heures)
L’Art de péter, de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut (écrit en 1751), mise en scène Régis Goudot, avec Simon Vincent. Ce spectacle joue avec l’interdit, le trivial et le sublime. D’abord conférence savante, il vire à la démonstration burlesque. L’orifice péteur, ultime échappatoire face à l’asphyxie du langage, devient arme de liberté. À l’heure où tout se fige, il souffle sur les non-dits, explose les hypocrisies et nous libère dans un éclat de rire salvateur.
ALIÈNE, EPISODE I
À Dijon le 5 juin (20 heures),
Aliène, Episode 1, d’après Aliène, de Phoebe Hadjimarkos Clarke, conception Anne-Laure Sanchez, costume Pauline Kocher, collaboration artistique Julio Guerreiro (jeu) et Lise Lebleux (son). Avec le soutien du TNP de Villeurbanne.
Monologue en deux épisodes, partition pour performeuse et DJ set. Fauvel depuis toujours doit négocier avec la peur. Un jour, elle perd un œil suite à un tir de LBD dans une manifestation. « Pour se changer les idées », elle accepte de garder la chienne du père d’une amie dans une maison isolée à la campagne. Mais Hannah n’est pas une chienne comme les autres, c’est une copie, une chienne clonée. Inquiétante, agressive, elle semble garder un secret, tout comme les chasseurs du coin…
ET SOUDAIN LES POULES SE MIRENT À CHANTER
À Dijon les 6 et 7 juin (18 heures)
en forme de Prémices, Et soudain les poules se mirent à chanter, de Jeanne et Ève Meslin, mise en scène Ève Meslin, avec Karine Bayeul, Camille Girod et Léa Hübner.
Dans les rêves parallèles il y a les mondes / Il y a le monde perdu / Il y a le monde qui n’a jamais existé / Il y a le monde que l’on quitte / Il y a le monde qu’on invente / Il y a le monde au-delà de la réalité / Il y a le monde dans lequel / on ne veut plus vivre / Il y a Desver, Tobor et Spare / qui sont en route pour quitter le monde / Il y a Desver, Tobor et Spare / qui se trouvent quelque part entre les mondes / Il y a Desver, Tobor et Spare qui tentent / de naviguer entre les mondes et la réalité.
Ce spectacle est présenté dans le cadre des Prémices, au programme des Souterraines, proposition faite à de jeunes artistes d’expérimenter la mise en scène dans un espace singulier : la cave.
AU DELÀ DE LA RAISON
À Dijon les 1er et 2 juin, Lux le 3 juin, Sainte-Colombe-en-Auxois le 4 juin (20 heures)
Au-delà de la raison, d’après Marguerite Duras, mise en scène Julien Barbazin / Cie Les Écorchés, avec Elisabeth Barbazin ; son et musique Antoine Lenoble, scénographie et lumière Douzenel, costume Louise Yribarren.
« Sublime, forcément sublime… », la chronique ambiguë, controversée et dérangeante de Marguerite Duras, publiée dans le journal Libération (17 juillet 1985), à propos de Christine Villemin, mère du petit Grégory, est le point de départ de ce spectacle. « Et cela me regarde », dit-elle. Et ça nous regarde : ce nouveau rapport au monde que nous entretenons, dirigé par l’émotion et le point de vue… « au-delà de la raison ». Et soudain tout s’emballe, le temps, l’espace, l’histoire et l’Histoire.
BOIS IMPÉRIAUX
À Dijon le 4 juin, à Pernand-Vergelesses le 5 juin (20 heures)
Bois impériaux, de Pauline Peyrade, mise en scène Paul Benraho / Cie Putsch, avec Juliette Mouteau et Vincent Tiran, création sonore Hugo Tannier, costumes Louise Yribarren. Sur l’autoroute, en pleine nuit, Irina conduit son frère Johannes vers une destination inconnue. Celui-ci s’inquiète : sa sœur l’emmène t-il dans un centre ? Un moment d’inattention suffit à ce qu’ils s’écartent progressivement de l’autoroute pour s’aventurer dans l’inconnu. Sont-ils perdus ? À cheval entre le thriller policier et le conte d’Hansel et Gretel, Bois Impériaux nous embarque dans une cavale dans laquelle silences et paroles alimentent un récit prophétique.
AS8795-73
À Lantenay, le 5 juin (20 heures)
AS8795-73, d’après Un océan de rouille de C. Robert Cargill, mise en scène Étienne Racary, avec Thomas Champeau, musique originale Fred Morel et Leeds Chabert (Rouge Sagan), Étienne Racary et Thomas Champeau, costume France Chevassut.
Dans un monde débarrassé des humains, s’affrontent les deux dernières UMI (super intelligences artificielles). Un seul but : absorber les robots et devenir la seule entité omnipotente. Fragile survit seule au milieu des carcasses, un océan de rouille. Révélant ses velléités d’émancipation et capacités à aller contre sa programmation, Fragile montre que les robots ont accédé à la conscience de soi.
Avec l’aide de la ville de Dijon pour la Cie les écorchés